iDealwine rencontre avec une belle idée

Créée en 2000, iDealwine est devenu un leader de la vente de vin avec un choix unique et exhaustif de bouteilles, millésimes et appellations issus des meilleures caves européennes. Aveine est allé à la rencontre de Cyrille Jomand, président d’iDealwine, pour qu’il nous en dise un peu plus sur le projet !

D’où vient l’idée d’iDealwine ?

Logo Idealwine

Mes associés et moi-même – les trois fondateurs d’iDealwine – nous sommes rencontrés à la Bourse de Paris, (Euronext) à la fin des années 1990. Le marché boursier français venait de connaître une mutation profonde, passant d’un marché de bourses « physiques » à un système entièrement électronique. Nous étions tous intéressés par le vin, et avions identifié l’intérêt pour les amateurs d’acheter des flacons un peu rares, déjà anciens, dans les ventes aux enchères. L’idée d’une bourse électronique des vins est partie de là. Il a fallu tout bâtir : la base des vins, l’algorithme de calcul de la cote des vins, le système d’enchères électronique, la sécurisation des transactions, sans compter les outils de gestion de cave en ligne (valorisation de cave en temps réel, indices, système d’alertes…). Un projet très ambitieux !

Ça consiste en quoi exactement ?

iDealwine aujourd’hui propose deux services pour acheter ses vins. Il y a tout d’abord la plateforme d’enchères on-line, sur laquelle les ventes se succèdent 3 à 4 fois par mois. Les amateurs peuvent enchérir (et donc acheter) mais également revendre leur cave au travers de ces ventes qui touchent un public d’amateurs mondial : 60 pays sont acheteurs sur la plateforme. iDealwine c’est également un site plus classique qui fédère un réseau de plus de 500 propriétés partenaires, dont certaines sont des domaines pointus, de petite production. Les allocations qu’iDealwine obtient auprès d’eux sont vendues sur iDealwine, à prix fixe. On appelle cela l’achat direct.

A côté de ces services d’achat et de revente de vin, iDealwine propose donc des outils de gestion de cave. La Cote iDealwine®, qui permet de connaître la valeur de sa cave, est devenue une référence sur le marché. On trouve aussi sur iDealwine et sur son Blog de nombreuses informations sur le vin, avec des conseils de conservation, de service et d’accords mets et vins.

Sur votre site, est-ce que les gens achètent plus pour boire ou pour investir ?

Les amateurs achètent avant tout dans la perspective de boire les vins un jour. Mais la plupart d’entre eux garde en tête un aspect patrimonial. Construire une belle cave, se constituer pas à pas une belle collection de vin, cela représente un beau patrimoine qui un jour, si besoin, pourra se valoriser. Avec la hausse continue du prix des grands vins, bien acheter est une affaire de discernement. Et iDealwine fournit de nombreux outils pour accompagner l’amateur dans ses choix.

Selon vous, quelles sont les 5 choses qui jouent le plus dans la valeur d’un vin ?

1- La qualité du travail effectué par le producteur

2- Le prestige de l’étiquette

3- Les caractéristiques du millésime et la capacité de garde du vin

4- Le style du vin (actuellement, les vins « naturels » ont le vent en poupe)

5- Des facteurs exogènes qui peuvent déstabiliser les cours, notamment en créant un déséquilibre entre l’offre (parfois limitée comme celle des vins de Bourgogne) et la demande. Par exemple, l’ouverture d’un marché (cf l’appel d’air créé par la suppression des droits de douane à l’entrée de Hong Kong en 2008) ou de nouvelles restrictions sur un marché (cf les taxes imposées par Donald Trump à l’importation sur les vins français, effectives au 18 octobre 2019).

Quelle est selon vous la différence majeure qu’on trouve entre la manière de consommer du vin des millennials et celle des générations précédentes ?

Les millennials n’ont pas de « modèle » de constitution de cave. D’ailleurs ils n’ont pas de cave pour la plupart d’entre eux ! Le schéma classique consistant à débuter sa cave en y faisant entrer des vins de Bordeaux, puis en élargissant progressivement son champ de recherche à d’autres régions, n’a plus cours.

Les millennials sont beaucoup plus ouverts, très curieux, prêts à goûter des vins de toutes les régions si on leur explique bien la démarche du producteur. D’ailleurs ils sont plus que tout sensibles aux critères environnementaux. Les vins bio, biodynamiques et nature sont attractifs. Aux grandes productions, ils préfèrent aujourd’hui se tourner vers des petites exploitations, menées de façon artisanale. Les bars à vins qu’ils fréquentent, et qui font pour une bonne part d’entre eux l’apologie des vins naturels, y sont pour beaucoup.

Et votre vin du moment c’est quoi ?

Parce que l’automne arrive et que les champignons s’annoncent, j’ai envie d’un vin assez puissant pour lutter contre les premiers frimas mais arrivé à maturité, avec des tannins déjà un peu fondus. Un châteauneuf-du-pape du domaine Pierre André, par exemple.

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