Pour Aveine, boire du vin c’est avant tout un moment de partage. Ce moment doit être agréable, voire festif. Mais le vin est aussi une boisson qui peut donner à réfléchir, qui inspire. Ainsi, les poètes de tous temps ont toujours parlé de notre nectar préféré. Le lien qui lie la poésie et le vin est puissant. Nous allons tâcher aujourd’hui d’évoquer les auteurs et les œuvres qui ont marqué le sujet.
« Les Géorgiques » de Virgile
Si Virgile, poète latin du 1er siècle avant J.C., est principalement connu pour L’Enéide qui narre l’origine de Rome, il s’est également fait remarquer grâce à ses poèmes sur l’agriculture : Les Géorgiques. Le vin y est un présent divin, qui fait partie de la nature. En outre, Virgile fait l’éloge de la culture de la terre qui permet d’obtenir le précieux nectar.
Omar Khayyam dans Rubaiyat
On avait déjà évoqué son œuvre dans notre article « les meilleurs livres sur le vin ». Omar Khayyam est sans conteste LE poète du vin. Ses Rubaïyat, quatrains sur le vin, renvoient à un sujet cher à Aveine : l’épicurisme. Il parle bien sûr de vin, du bonheur et du plaisir qu’il procure, mais aussi de l’ivresse. Ses poèmes sont tout à la fois drôles, tendres, et violents.
Baudelaire « le vin » dans Les Fleurs du Mal
Le vin est un thème important dans la poésie de Baudelaire. Il l’a été tout au long de sa vie et jusque dans l’écriture des Fleurs du mal. C’est même le titre d’une des sections de son œuvre phare. Paradoxalement, et contrairement à la croyance populaire, Baudelaire buvait assez peu de vin. C’est pour lui un sujet littéraire et non un élément constituant de sa vie. Dans les Fleurs du Mal, le vin est essentiellement un moyen d’évasion. D’ailleurs, Baudelaire ne parle à aucun moment de son nez, ou de son goût. Ainsi, le vin est un symbole plus qu’une réalité.
Le vin a donc une place toute particulière dans la poésie. Il évoque tout à la fois le bonheur, le plaisir, le partage, l’ivresse et la violence.