A l’occasion de la journée mondiale de la santé nous avons souhaité vous parler d’un sujet qui a occasionné de nombreux débats et qui n’en finit pas de questionner… et de diviser. L’impact du vin sur notre santé ! Quantité de thèses se sont succédées au fil des années, démontrant que le vin pouvait avoir des effets positifs sur notre santé… avant qu’une autre thèse vienne démontrer strictement le contraire !
Les effets négatifs du vin sur notre santé
Commençons d’entrée de jeu par parler de ce qui fâche, le vin et la santé ne font pas forcément bon ménage. Le vin est une boisson alcoolisée, et l’alcool fait des ravages dans le monde. De manière directe et/ou indirecte.
L’alcoolisme, une maladie
L’alcoolisme est reconnu comme une maladie depuis 1978 par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Elle s’accompagne de troubles mentaux et de comportements, rendant la personne dépendante à l’alcool. Nous nous éloignons ici du monde spécifique du vin à celui de l’alcool au sens large. Cette notion de maladie est sujet à débat, certains lui préférant la notion de drogue pour son côté addictif. Dans les deux cas cela montre un effet particulièrement néfaste chez l’homme.
La dépendance
Le vin peut amener donc à la dépendance, qui est une forme de maladie. Il peut également occasionner cirrhoses, cancers, et accidents en tout genre. En France l’alcool est responsable de plus de 40 000 morts chaque année.
« Boire ou conduire il faut choisir »
Un slogan bien choisi pour illustrer les risques liés aux accidents. 30% de la mortalité routière en France est imputable à l’alcool, ce qui est énorme !
Il est d’ailleurs interdit de conduire au-delà de 0,5g/L d’alcool dans le sang en France, ce qui correspond à deux verres de 12,5 cl de vin. Vous pensez peut-être que c’est peu ? Mais dans d’autres pays cela est même strictement interdit (en Europe : Roumanie, Slovaquie, République Tchèque, Hongrie).
Vous l’avez compris le vin, même si on l’adore, doit être consommé avec modération. Quantité de faits divers ont lieu tous les jours aux quatre coins du monde sur fond d’alcool. Et c’est une chose particulièrement regrettable. Certains militent ardemment contre cela et des lois restrictives sont venues encadrer la promotion de l’alcool au fil du temps. En France nous avons la Loi Évin qui interdit la publicité directe en faveur de l’alcool (et aussi du tabac).
La prohibition pour la santé ?
Mais au moins cela reste autorisé. Car le temps où l’alcool était interdit nous ramène à la célèbre époque de la prohibition aux États-Unis ! Une époque, où, entre les années 1919 et 1933 la consommation d’alcool fut interdite sur l’ensemble des États-Unis ! A l’origine de cette mesure radicale, les taux trop élevés de violences conjugales, les faits divers liés à l’alcool, ou encore le désir de certains pasteurs d’« élever la société ».
Le effets positifs du vin sur notre santé
S’il est avéré que l’alcool, surtout consommé de manière excessive, peut gravement nuire à la santé, d’autres thèses ont, elles, mis en avant certains bienfaits.
Louis Pasteur
L’exemple le plus connu revient à Pasteur qui a décrété à son époque « le vin est le breuvage le plus sain et le plus hygiénique qui soit ». Il faut tout de même garder en tête que depuis les années 1860 la qualité de l’eau s’est sensiblement améliorée… Louis Pasteur, est cet éminent chercheur à qui l’on doit quantité d’avancées scientifiques comme le vaccin contre la rage. Mais Pasteur est aussi considéré comme le père de l’œnologie moderne. En effet, c’est à la demande de Napoléon 3 qu’il a étudié le processus de vinification. Il a ainsi pu mettre en avant le rôle et l’origine des levures dans la fermentation alcoolique. C’est ce qui lui permettra d’aboutir à la pasteurisation, un procédé permettant de mieux conserver les aliments en supprimant les micro-organismes par chauffage puis par brusque refroidissement.
Le « french paradox »
Il a par ailleurs été mis en lumière que le vin, et plus particulièrement le vin rouge, pourrait avoir des effets positifs sur notre organisme. En cause, les polyphénols contenus principalement dans les pellicules des raisins. Ces molécules auraient un effet antioxydant sur notre système cardiovasculaire.
C’est de là que vient le fameux « French paradox« . Une analyse faite dans les années 1960-1970, où l’on s’est rendu compte que malgré une alimentation très grasse les français développaient moins de maladies cardiovasculaires que leurs homologues américains. Le fait de consommer de manière régulière mais non excessive un verre de vin rouge par jour permettrait de réduire les risques de certaines maladies. Cette idée a permis de populariser l’art de vivre à la française outre atlantique. Un sujet que nous avions développé dans un précédent article.
Le vin, boisson de tous les jours
Le vin a longtemps fait partie du paysage quotidien des français. De nombreuses publicités vantaient les mérites de l’alcool. D’ailleurs, le temps où le vin était servi dans les écoles n’est pas si éloigné !
Le vin permet aussi de relier différents individus autour d’une même passion. C’est un puissant vecteur d’interactions sociales, ce qui pour notre bien-être psychologique est une chose capitale. Le vin rassemble, permet des rencontres, des découvertes, et peut-être une invitation au voyage. Une bouffée d’air en somme.
Le vin pour notre santé on en boit, on l’apprécie, mais toujours avec modération !
Vin et santé ? Comme pour tout il s’agit généralement d’un équilibre à trouver. Les excès sont rarement positifs, et en ce qui concerne l’alcool ils ne le sont jamais. Particulièrement sur le long terme. Sans parler de son effet sur le poids ! Toutefois il convient de souligner que plus on s’intéresse au monde du vin, plus on apprécie le produit pour ses qualités et pour son histoire. Bien sûr il y a de l’alcool dans le vin, et à ce titre cette boisson doit être traitée en tant que tel, c’est à dire avec modération et prudence. Et pour réussir vos dégustations, n’oubliez pas votre aérateur connecté Aveine !
Il faut donc boire le vin avec modération. On choisit la santé.