Aveine eu la chance de rencontrer Anne Melchior du Château Lamothe-Bergeron. A l’occasion de la réouverture du château, retour sur un entretien passionnant !
Merci de nous accueillir au Château Lamothe-Bergeron. Pouvez-vous nous raconter l’histoire du château ?
Le château Lamothe-Bergeron a des origines qui remontent au Moyen Age. Ne remontons pas si loin, et attardons-nous sur le plus célèbre de ses propriétaires : Jacques de Bergeron.
Jacques de Bergeron a vécu à la fin 18ème début 19ème. C’est un homme très réputé, connu dans le monde du vin pour avoir développé une technique de greffage, qui a été nommée « la méthode Bergeron ».
A cette époque, le château était assez connu grâce à Jacques de Bergeron. La bâtisse principale dans laquelle nous nous trouvons a été construite un peu plus tard en 1868, elle a été récemment rénovée.
Aujourd’hui et depuis 2015, on y accueille des visiteurs du monde entier pour des activités œnotouristiques. Grâce à ce renouveau, le château accueille près de 9000 visiteurs par an.
Quels espoirs portez-vous sur vos derniers millésimes ?
Si on parle des derniers millésimes 2016, 2017, et 2018. On a de très belles années, notamment 2016 et 2018. 2016 est un vin qui est encore un peu jeune mais qui montre déjà beaucoup son potentiel, avec une belle densité, un fruit qui est assez gourmand et une bonne longueur en bouche déjà pour son jeune âge. Avec quelques heures de décantation, cela lui permet de devenir un vin plus accessible et agréable à la dégustation.
Est-ce que vous utilisez le carafage ? Est-ce que pour vous, l’aération c’est important ?
Bien sûr. Quand on fait nos repas avec nos vins du Château Lamothe-Bergeron, on va carafer nos millésimes les plus jeunes, qui sont encore un petit peu durs, un peu fermés. Sur les plus anciens, on va devoir adapter selon le millésime. Et bien sûr, c’est important de pouvoir aérer le vin comme il se doit pour qu’il soit agréable à déguster au moment « T ».
Vous utilisez Aveine depuis quelques temps, qu’en pensez-vous ?
En fait, quand on a testé l’Aérateur Aveine, en début d’année 2019, on a vraiment été impressionné sur la qualité de la décantation. On a fait l’essai sur trois millésimes et c’est vrai que sur les millésimes les plus « durs », ceux qu’on avait du mal à déguster à l’époque, c’était vraiment flagrant. Sur ceux qui étaient déjà bien à boire, on notait un petit peu moins la différence, mais sur les millésimes jeunes, c’était vraiment impressionnant !
Donc ça permet vraiment d’accélérer l’aération, d’avoir tout de suite vos vins prêts à déguster ?
Tout à fait, ça permet d’avoir davantage d’arômes et également au niveau des tannins, ils vont être plus présents, plus englobants en bouche. On voit vraiment, comme pour le carafage classique, ça apporte tout de suite et ça développe la complexité de nos vins.
Est-ce que vous le recommanderiez aux professionnels du vin ?
Oui bien sûr, on le recommande d’ailleurs actuellement. Nous sommes ambassadeurs, et on le met en avant lors de nos dégustations, déjà avec les particuliers, et quand on reçoit également des professionnels, que ce soit des restaurateurs ou des négociants, on aime bien en parler pendant nos repas et même le tester !
Allez donc découvrir le Château Lamothe-Bergeron et son parcours oenotouristique en suivant ce lien : https://www.lamothebergeron.fr/